Par La Rédaction avec AFP
Le président américain, Donald Trump, annonce, mercredi, que les citoyens de douze pays, parmi eux Haïti, sont interdits d’entrer aux Etats-Unis, pour protéger son territoire de « terroristes étrangers », tout en imposant des restrictions contre sept autres Etats.
Haïti, Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée Equatoriale, Erythrée, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen sont les pays concernés par la nouvelle décision de l’administration Trump, informe la Maison Blanche.
Cette décision sera effective à partir du lundi 9 juin.
Par ailleurs, sept autres pays sont visés par des mesures restrictives : le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
Donald Trump compare sa nouvelle décision « travel ban » aux restrictions efficaces qu’il avait imposées à un certain nombre de pays, principalement musulmans, lors de son premier mandat (2017-2021) qui, pour lui, avaient protéger son pays contre des attaques qui s’étaient produites en Europe.
« Nous ne laisserons pas ce qui s’est passé en Europe se produire en Amérique », affirme Donald Trump, mercredi 4 juin.
« Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable », dit-il.
Dans une vidéo publiée sur son compte X, le Président américain fait savoir que l’entrée de ressortissants étrangers aux USA, qui n’ont pas été correctement contrôlés, représente un danger pour son pays.
« Nous ne voulons pas d’eux », a-t-il ajouté.
Dimanche écoulé, à Boulder, dans le Colorado (ouest), un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, faisant 12 blessés. Il avait crié « Palestine Libre », lors de son acte.
En première réaction, le Venezuela a averti mercredi ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait un « grand risque ».